Fanny Buveur de pastis
Localisation : Alsace Date d'inscription : 03/01/2010
mon personnage nom du personnage: Inori armes: moralité du peronnage: gentil
| Sujet: Ange démoniaque Jeu 26 Mar - 14:00 | |
| Voici un petit texte que j'ai écrit pendant une des nombreuses heures de cours ennuyeuse de mes études de médecine ^^ Ce n'est bien entendu qu'un essai, je n'ai fait qu'écrire ce qui me venait et n'ai pas pris le temps de me relire (j'espère donc qu'il n'y aura pas trop de fautes xD ). J'espère que le résultat n'est pas trop mal. Je ne sais pas encore si je vais essayer d'écrire une suite, si je vais faire un début aussi où si j'en fait une histoire cela peut faire un bon début (j'ai toujours eu du mal avec les début donc je sais pas trop comment faire) Bref, bonne lecture Étendue dans son lit, Inori n'arrivait pas à dormir. Elle avait beau être un ange, elle était tourmenté par son passé et les blessures que le temps n'avait pas encore soigné. Elle revivait une fois de plus toutes ces souffrances que les autres avaient pu lui infliger pendant son enfance parce qu'elle était différente.
C'est vrai qu'elle n'était pas comme les autres : c'était un ange. Les autres n'étaient que de simples humains qui ignoraient qu'un démon et un ange qui sommeillaient au fond d'eux, et les quelques autres qui laissaient ressortir leur ange était quand même différent d'elle. Ou plutôt elle était différent d'eux. Elle était différente car contrairement à tous ces anges blancs, elle était un ange noir. On lui avait dit que c'était parce que le démon qui était en elle grandissait et qu'elle avait était bannie de la lumière très jeune de peur que ce démon ne prenne le contrôle de son corps angélique. Cette couleur était donc une façon de mettre en garde les autres « je suis un ange, mais au fond de moi sommeille un démon dangereux et imprévisible qui peut ressortir à tous moment ».
Évidemment, très peu de gens savaient ça et ils pensaient tous qu'elle était une représentation de la mort, l'incarnation de cette femme sombre qui vient séparer ton corps de ton âme lorsque ton heure est venue. C'est pour cette raison qu'ils l'avaient rejetée. Ils avaient peur d'elle et la détester parce qu'ils la rendaient responsable de leur future mort ainsi que de celle de tout leur proches alors qu'elle n'avait absolument rien à voir avec tout cela. Et puis, elle avait beau ne pas être très belle, il émanait d'elle une aura de bienfaisance, une innocence et une tendresse tellement touchantes qu'ils en étaient jaloux. Alors ils l'avaient faite souffrir. Par peur, haine et jalousie. Malgré tout ça elle était restée gentille avec eux, avait gardé sa souffrance pour elle et refoulé sa haine. Et cela avait nourri et fait grandir son démon, rendant ses ailes plus noires encore.
Aujourd'hui, elle souffrait encore de toutes ces horreurs qu'elle avait subi et ses ailes, plus noires que la nuit, lui faisait peur quand elle repensait au sombre présage qu'elles annonçaient. Quelques larmes commencèrent à perler au creux de ses yeux émeraudes et dorés. Inori se roula en boule et commença à pleurer à chaudes larmes, essayant d'étouffer ses sanglots du mieux qu'elle pouvait.
« Pourquoi ? Pourquoi ils m'ont fait ça ? Pourquoi à moi et personnes d'autres ? Pourquoi c'est moi qui était seule ? Moi qu'on insultait, qu'on poussait, qu'on frappait, qu'on volait ? Pourquoi c'est de moi dont tout le monde se moquait ? Pourquoi c'était moi la cible de leur méchanceté ? Pourquoi c'était moi la bonne poire à tout faire ? Moi je voulais juste un peu d'attention, de gentillesse, un ami... JE VOULAIS JUSTE UN AMI !!! »
D'un coup, elle sentit cette vague de violence et de haine remonter. Cette haine qu'elle avait nourrit pour les autres à cause de ces blessures, cette haine qui faisait qu'elle ne supportait plus qu'on la touche sans qu'une profonde violence l'envahisse. Ses yeux virèrent aux rouge sang et une flamme de folie sombre y dansait. Un grand sourire sanguinaire s'installa sur son visage. Inori n'avait rien vu venir. Le démon s'était une fois de plus réveillé.
« Je les ferais souffrir jusqu'à ce qu'ils me supplient tous en hurlant de les achever. Mais je n'aurais aucune pitié pour c'est misérables microbes. Ce ne sont que des ordures, ils ne méritent même pas de faire parti de ce monde. »Voili voilou, j'espère que c'est pas trop mal Les avis constructifs sont les bien venus | |
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