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 une histoire ecrite a deux

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MessageSujet: une histoire ecrite a deux   une histoire ecrite a deux Icon_minitimeMar 22 Déc - 18:45

voila, c'est un petit texte que j'ais ecris avec mon meilleurs amis il y a quelques mois.

Fléau

Ceci est l’histoire de deux êtres, dont l’amitié et la volonté sauva la vie de tout un monde.

Le feu au centre du village brûle intensément, la musique résonne au rythme des rires et des discussions. Tous le village est réuni sur la grande place pour fêter l’arrivée de l’été. Cette fête se déroule une fois par an, à chaque nouvel été les habitants organisent cette fête, d’une part pour fêter l’arrivée de la belle saison et d’autre part pour souhaiter un bon voyage aux jeunes du village, car c’est à cette période de l’année que ceux en âge de quitter la maison familiale quittent le village pour aller chercher du travail soit à la cité impériale soit dans leur village natale.

Le ciel est emplis d’étoiles, le lendemain promettait d’être ensoleillé, minuit approche et le doyen du village s’approche du feu ronflant au centre de la grand place, toutes les discussions cessent, les enfants se rassemblent face à lui. Le doyen, du nom d’Aldorran, s’apprête à conter l’histoire des deux héros de jadis qui, un jour, sauvèrent le continent des attaques d’un sombre sorcier. Bien entendu l’histoire fut embellie avec le temps, les exploits des héros devinrent finalement une légende transmise au fil des ans. Le vieil homme s’éclaircissa la voix et commença son récit, les enfants étaient subjugués par cette histoire tout comme les adultes, le vieux conteur avait ce don de donner vie aux légendes qu’il connaissait et racontait si bien. Le temps défila, tout le village continuait d’écouter Aldorran, les enfants poussaient de grands cris lorsque le conteur leur mimait les passages impressionnant de la légende. La nuit s’écoula doucement jusqu’à ce que l’histoire fût finie, les adultes applaudirent Aldorran, les enfants partirent en courant chacun s’imaginant être les héros d’autrefois. C’était bien entendu aussi le cas d’Améniel et de Lerlifel, ces deux enfants étaient amis et tout les deux avaient le même âge. Améniel était le fils du forgeron du village tandis que Lerlifel était le fils du plus grand fermier du village. Tout deux étaient destinés à hériter du travail de leurs parents qui avaient eux aussi hérités du travail de leurs parents. Ce soir là les deux amis s’immergèrent dans la légendes qu’ils venaient d’entendre chacun jouant le rôle d’un héros repoussant à lui seul une armée entière.

Les enfants grandirent et apprirent le métier de leurs parents. Arriva l’année de leur vingtième année, l’été approchait à grand pas, les préparatifs étaient bientôt finis, plus que trois jours et la fête allait avoir lieu. C’est cette même année qu’Améniel et Lerlifel étaient censés perpétuer le travail de leurs parents, la fin de journée arrivait Améniel allait retrouver Lerlifel à la taverne pour conclure cette fin de journée. Améniel poussa la porte d’entrée, les fenêtres étaient grandes ouvertes laissant l’air frais du soir entrée dans la pièce, Lerlifel était déjà là accoudé au comptoir en train de discuter avec le tavernier, un homme corpulent et qui était vraisemblablement bien vivant. Améniel alla rejoindre son ami, il salua Lerlifel et le tavernier.

« Alors Améniel qu’est ce que je te sers aujourd’hui ?
-Une bière bien fraiche, avec un temps pareil il faut au moins ça, répondit le jeune forgeron.
-Tu sais, c’est pas avec l’activité que tu as que tu dois avoir très chaud », lui rétorqua Lerlifel. 

Améniel avait plutôt tendance à être réservé mais s’ouvrait à ses amis et aux personnes qu’il connaissait, quant à Lerlifel il avait toujours le mot pour rire et s’ouvrais facilement aux autres.

« Et toi à ronfler dans tes champs, tu crois que tu a le droit de critiquer non mais ho ! Même tes bêtes remarquent que tu préfères prendre une sieste au soleil plutôt que de travailler ! »

Alors que les deux amis commençait à s’envoyer des piques sur leur façon de travailler, sans aucune animosité mais simplement par amitié, un homme entra dans la taverne en claquant la porte le long du mur, tout le monde arrêta brusquement son occupation et dévisagea l’homme qui venait d’entrer. Habituellement aucun incident n’avait lieu dans le village, Caludë étant situé dans un coin assez reculé du continent et n’ayant rien de très attrayant pour tous les bandits et autres voleurs. L’homme entra en titubant, habillé de guenilles ressemblant plus à un mendiant qu’à une personne normale, ses cheveux mi-long étaient gras et emmêlés et une barbe d’un certain temps apparaiçait sur son visage, il dégageait une odeur pestilentielle proche de la pourriture. L’homme se dirigea d’un pas trainant dans la taverne, vers la table la plus proche occupée par deux fermiers du coin. Un des fermiers se leva et tenta d’aider le « mendiant », celui-ci repoussa le fermier avec violence et se jeta sur lui, le deuxième fermier attrapa le mendiant et le jeta à terre. Dans la taverne tous le monde c’était levé pour observer la scène, le mendiant se releva crachant presque sa rage contre les personnes de l’auberge. Tandis que Lerlifel aidait le fermier à se relever le tavernier, du nom de Grodil, s’avança vers le mendiant :
« Si c’est pour ça que tu es venu tu peux retourner d’où tu viens mendiant, nous n’acceptons aucune violence ici. Grodil s’exprimait d’une voix forte et autoritaire qui aurait dissuader n’importe qui de continuer à semer le désordre.
-Il m’a griffé ! Grodil sortez le de là ce type est fou ! »

Le fermier que Lerlifel avait aidé à se relever avait en effet été griffé au visage par le mendiant, celui-ci bien que fasse à une quinzaine d’homme, restait immobile et lançait des regards meurtriers à chacun. La démence brillait dans ses yeux et il n’allait pas tarder à réitérer son attaque. Ce qui se fit peu de temps après l’annonce de Grodil, le mendiant se jeta sur la personne la plus proche, cependant cette fois ci tout le monde s’apprêtait à l’empêcher de blesser qui que ce soit. Améniel se jeta sur le mendiant, en temps que forgerons ses muscles plus développés lui permettaient de le maintenir à terre pendant que quelqu’un l’attachait fermement avec de la corde. La milice de la ville fut prévenue rapidement et le mendiant fut enfermé dans une geôle prévue à cet effet. Une fois l’évènement terminé tout le monde retourna à ses occupations, et un peu plus tard la taverne ferma ses portes.

La nuit se passa tranquillement, à l’aube les coqs des champs voisins poussèrent leur cri matinal annonçant le début de la journée. Améniel avait pour sa part déjà commencé, une commande avait été passée spécialement chez lui de la part du Duc de Riverroc, une cité calme basé le long du Grand Fleuve. La commande comprenait une épée longue d’argent et deux dagues incurvées. Ces armes allaient juste servirent à une exposition et c’est pour cela que le Duc avait fait certaines commandes dans les forges les plus proches. Un peu plus loin Lerlifel s’apprêtait à donner les ordres aux personnes qui travaillaient dans sa ferme, ses champs demandant l’intervention de plusieurs personnes. La journée débuta tranquillement, le soleil étant au rendez vous, une chaude journée attendait les habitants de Caludë.
Améniel regarda le soleil, il ne devait pas être loin de midi lorsqu’il vit Lerlifel arriver dans sa forge.

« Hé bien mon ami qu’est ce que je peux faire pour toi ?
-Bah pas grand-chose, je suis venu là parce qu’il y a vraiment quelque chose d’étrange dans les champs, Lerlifel avait en effet l’air perplexe lors de son arrivée, une partie des récoltes sont complètement mortes, pas une graine n’est restée ! Après la perplexité se fut de la colère qui se lisait sur le visage de Lerlifel.
-Hum c’est vrai que c’est étrange, les céréales n’ont pas attrapées de maladie ? Améniel s’inquiétait sincèrement du sort des récoltes de son ami d’enfance.
-Justement c’est ça qui est étrange, hier elles n’avaient strictement rien et là d’un coup une partie du champ meure d’un coup, enfin bon il reste quand même assez de céréales pour faire tourner la ferme c’est le principal. »

Un court instant de silence vint briser la discussion, même si Améniel ne le disait pas il comprenait la colère de son ami mais ils n’avaient pas besoins de mots pour se comprendre.

« Bon je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, s’exclama Améniel, tient regarde j’ai terminé les armes du Duc ce matin. »
Améniel montra les armes terminées le matin même, les deux dagues incurvées étaient légères et acérées, munies de poignées enroulées d’un cuir de qualité celles-ci étaient forgées dans la continuité de la lame, sans garde permettant des mouvements souples et rapides, sans être ornées de quelconque fantaisie, ces armes pouvaient être d’une efficacité redoutable au combat. Améniel prit ensuite le fourreau qui contenait l’épée longue, le fourreau était fait aussi de cuir ainsi que la poignée de l’épée, la garde avait été faite sur mesure, deux quillons se terminant en pointe la formaient. Améniel dégaina l’arme, la lame de l’épée était presque noire, de fins filaments d’argent « illuminaient » la lame, l’épée était légèrement moins affutée que les dagues mais restaient tout de même une arme meurtrière.
« Hé bien t’as sacrément bossé dit moi ! Bon avec cette chaleur je vais aller faire un tour à la taverne, s’exclama Lerlifel.
-Je vais t’accompagner et ensuite j’irais à Riverroc, plus tôt les armes seront arrivées plus tôt elles seront exposées », dit dans un sourire Améniel.
Cette discussion avait apaisé la colère de Lerlifel. Les deux amis partirent en direction de la taverne, Améniel chargé de ses armes. Sur le chemin les deux amis virent au loin un nuage de poussière, celui-ci se situait sur le chemin menant au village, le groupe qui provoquait ce nuage ne devait être qu’à une dizaine de minutes, à cheval, du village.
Lerlifel et Améniel entrèrent dans la taverne, à cette heure ci peu de monde était présent de la taverne à part les personnes qui ne travaillaient plus ou encore les rares voyageurs de passage.

Les deux amis allèrent au comptoir voir Grodil. Celui s’enquit de savoir comment allait le champ de Lerlifel, les nouvelles voyageant rapidement dans un petit village comme celui-ci. Au cours de la discussion la porte de la taverne s’ouvrit, un officier de la garde royale entra et alla directement voir Grodil.
« C’est bien ici qu’a eu l’incident avec un mendiant ? L’officier parlait d’un ton sec et n’avait même pas pris la peine de se présenter.
-Ouai c’est bien ici, à l’heure qu’il est il doit toujours être enfermé dans la geôle du village, allez voir la milice ils pourront mieux vous renseigner », Grodil n’avait pas fait d’effort pour être plus accueillant.
L’officier hocha la tête en signe de remerciement et quitta la taverne d’un pas précipité.
« Hé bien c’est rare de voir la garde royale ici, enfin bref…Bon les jeunes je vous sers quoi ? »
Améniel et Lerlifel passèrent leur commande et continuèrent de discuter sur la venue de la garde royale. Au bout d’un certain temps Améniel but la fin de sa chope de bière, et s’exclama :
« Bon il va falloir que je parte maintenant si je veux être revenue avant la nuit de Riverroc.
-Je vais t’accompagner sur un bout de chemin, je n’ai vraiment pas la tête, à travailler aujourd’hui », lui proposa son ami.
Ils payèrent leurs boissons et quittèrent la taverne, sur le chemin ils passèrent devant la geôle retenant le mendiant de la veille, apparemment il devait être d’une certaine importance pour que la garde se déplace elle-même. Un certain raffut provenait de la geôle apparemment le mendiant ne devait pas se laisser faire, en passant devant Améniel et Lerlifel remarquèrent que les gardes avaient dégainés leurs armes, et que des cris provenaient de l’intérieure du bâtiment.

« Ce n’est pas normal », fit remarquer Lerlifel.
Améniel acquiesça silencieusement, le mendiant devait faire preuve d’une sacré résistance pour que les gardes aient autant de mal avec lui. Lerlifel et Améniel échangèrent un regard et proposèrent leur aide aux gardes. Bien qu’étant de simples artisans les deux amis pouvaient bien apporter leur soutient aux gardes. Lorsqu’ils entrèrent dans la geôle une forte odeur de pourriture leur monta aux narines les amenant à la limite de la nausée, les deux amis vinrent se présenter devant l’officier qui était passé à la taverne peu auparavant. Il les dévisagea et fut pris d’une soudaine colère noire.
« Mais qui à permis à ces fermiers de venir ici ? » L’officier hurla sa colère sur ses hommes.
Un nouveau cri retentit au fond de la geôle, de la pénombre surgit alors le mendiant, il attaqua rapidement le garde le plus proche le mordant au visage et à la gorge tel un animal sauvage.

L’officier regarda son soldat se faire dévorer sous ses yeux, et la seconde d’après frappa le mendiant couché sur le cadavre de sa victime. Le mendiant avait désormais une entaille lui traversant le dos, son corps s’écroula sur le cadavre qu’il dévorait, l’officier recula de quelques pas.
« Hé bien il en aura fallu du temps pour l’expédier celui là ! »
C’est sur ces mots que le mendiant se releva, son sang coulant abondamment de l’entaille. L’officier, Améniel et Lerlifel restèrent face à cet homme qui, normalement, devrait être mort, celui-ci s’était déjà relevé et s’apprêtait à attaquer une nouvelle fois.

« Mais c’est quoi cette horreur ! s’exclama Lerlifel.
-On doit dégager d’ici, il va nous arriver la même chose qu’aux soldats, lui répondit son ami. 
-Vous êtes des citoyens du royaume ou non paysans ? Si oui prenez vos armes et aidez moi à éliminer cette abomination », leur ordonna l’officier.
Alors que le mendiant, commençait à avancer vers le petit groupe le cadavre du soldat se mit à bouger lui aussi et dans le fond de la geôle ceux des soldats morts auparavant étaient eux aussi revenus à la vie. Les deux amis croisèrent leur regard et sans un mot prirent les armes qui devaient rejoindre l’exposition du duc. Améniel dégaina l’épée longue tandis que Lerlifel récupérait les deux dagues. Le mendiant attaqua l’officier qui le repoussa sur le jeune forgeron, celui-ci leva son épée et transperça de part en part le corps mutilé du mendiant. Celui-ci ne poussa même pas un cri de douleur lorsqu’il se fit embrocher, au contraire il planta ses dents tel un animal dans l’épaule d’Améniel l’obligeant à reculer. Pendant ce temps Lerlifel tentait de repousser le soldat mort quelques minutes avant, celui-ci l’attrapa par le bras et lui mordit la main droite. Le petit groupe de trois recula jusqu’à l’entrée de la geôle, un soldat en faction accouru rejoindre l’officier.

« Capitaine, les explosifs sont prêts.
-Bien, que tout le monde sorte de cet endroit et vite, ordonna le capitaine. »
Tout le monde fut sortit dès que l’ordre fut donné, une fois sortit Améniel et Lerlifel remarquèrent que des tonneaux avaient été entassés tout autour du bâtiment, le capitaine ordonna que tout le monde s’écarte de là. Quelques minutes plus tard, une explosion retentit, et le bâtiment s’écroula dans un fracas de tonnerre, les flammes ravageant les ruines et éliminant les abominations à l’intérieure par la même occasion.
Tout le village s’était rassemblé autour de l’ancienne geôle, Améniel et Lerlifel se tenaient prêt du capitaine, celui se retourna vers eux.
« Bien vous deux, vous partez avec nous immédiatement. Que quelqu’un vienne panser leurs blessures et vite. » Le capitaine parlait d’une voix forte et autoritaire et immédiatement après un soldat médecin accouru pour soigner les morsures des deux amis. Sans avoir eu d’explications Améniel et Lerlifel furent conduis à un petit détachement de soldat comprenant le capitaine. Avant de monter à cheval, Lerlifel s’arrêta brusquement.

Monsieur le capitaine, j’exige des explications, pourquoi devons nous vous suivre ? Qu’est ce que c’étaient que ces créatures ? 
-Tous ce que je peux vous dire c’est que si vous ne voulez pas finir dans un brasier comme ces horreurs il va falloir nous suivre. Le capitaine paraissait en colère mais plus calme que lors de la destruction de la geôle. L’idée de devenir un monstre comme ceux de la geôle avait convaincu Lerlifel de suivre les soldats, tout le monde fut rapidement mis en selle se dirigea vers la capitale du royaume, Kritéria.
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MessageSujet: Re: une histoire ecrite a deux   une histoire ecrite a deux Icon_minitimeMar 22 Déc - 18:48

Le groupe nouvellement formé avait chevauché rapidement en direction de Kritéria, capitale du royaume de Melindë., et arrivait face aux grandes portes d’entrée de la cité. Durant leur voyage le capitaine, du nom de Védéien, avait expliqué à Améniel et Lerlifel ce qu’impliquait le fait d’avoir été mordu par le mendiant. Celui-ci transportait dans son sang un virus qui, selon les dires du capitaine, transformait les personnes ayant contractées ce virus en sorte de mort-vivant impossible à tuer, seul le feu pouvait vraiment éradiquer le corps contaminé et le virus. Cependant le virus se répandait plus ou moins rapidement selon que la personne était déjà morte ou non, c’est pour cette raison que le capitaine avait ordonné aux deux amis de le suivre : à Kritéria quelqu’un pouvait les soigner et les empêcher de dépérir comme le mendiant. Mais même si Améniel et Lerlifel n’étaient pas mort sur le coup ils sentaient que le virus se répandait par leur plaie, ils étaient trop souvent courbaturés, pris de vomissement et la fatigue arrivait bien plus vite que d’habitude alors qu’ils étaient tout deux de grands travailleurs.

Le groupe avait mis deux jours avant de rejoindre la capitale, au son des chevaux au galop les paysans et autres voyageurs qui empruntaient la route menant à la capitale s’écartaient du chemin, le capitaine mena Améniel et Lerlifel directement au palais, leur faiblesse n’avait fait que grandir très rapidement au cours des deux derniers jours et ils avait tout deux du mal à résister à l’envie d’un sommeil profond. La suite se déroula très rapidement, on les présenta au palais toute une suite de personnes défila devant leurs yeux, ils furent amenés dans deux chambres blanches différentes et attachés par des lanières de cuir à des lits, quelques minutes plus tard une personne d’une blancheur éblouissante vint s’occuper chacun leur tour d’Améniel et de Lerlifel, ils subirent une douleur intense au niveau de leur blessure, comme si un feu les dévorait de l’intérieure, puis plus rien, ils s’évanouirent et se laissèrent aller à un sommeil profond.

Une journée s’écoula jusqu’à ce qu’Améniel se réveille, il se trouvait dans une chambre lumineuse et décorée à la dernière mode. Il se releva et se sentit étrangement bien, il regarda son épaule et remarqua que sa blessure était complètement cicatrisée laissant une légère marque rouge. Il se leva de son lit et s’habilla avec ses vêtements qui avaient été lavés pendant son sommeil. Il s’approcha de la fenêtre et regarda au travers, il se trouvait au premier étage du palais, la fenêtre donnait sur les jardins à l’arrière du palais, Améniel ouvrit la fenêtre et laissa l’air entrer dans la chambre qu’il examina. Il alla ouvrir la porte qui devait donner dans le couloir mais se retrouva bloqué. Améniel décida d’attendre patiemment le temps que quelqu’un vienne le chercher. Une heure plus tard un cliquetis se fit entendre et la porte s’ouvrit, une personne entra en compagnie du capitaine Védéien.

« Bien tu t’es enfin réveillé, voici le maître des cérémonies du palais, il se nomme Maître Tiarass et il va t’expliquer ce que tu vas devoir faire dans les heures qui viennent.
-Je vous souhaite la bienvenue Améniel, prochainement vous allez être présenté au Roi et je vais vous expliquer ce que vous devrez faire face à lui. »
Tiarass se lança dans les explications de la marche à suivre face au Roi. Cela dura une ou deux heures Améniel n’aurait su le dire, pendant l’intervention du maître de cérémonie Améniel se demanda si Lerlifel était lui aussi en train de subir le même cours que lui sur la façon de se tenir à la cour du Roi. Une fois terminé Améniel fut emmené pour qu’il puisse se laver et être présentable face au Roi. Une fois fait il se retrouva affublé de nouveau vêtements et fut emmené dans une série interminable de couloirs, il fini par arriver face à une grande double porte où se trouvait déjà son ami en compagnie d’un soldat. Tiarass leur fit un bref signe de tête et le capitaine les fit entrer à la cour du Roi.

Ce fut avec un sourire qu'Ameniel fut accueilli par son ami, mais nul parole n’eu le temps d'être prononcer. A peine Ameniel était il arrivé que les lourdes porte s'ouvrirent lentement, laissant apparaitre la salle du trône. Cette dernière était tout simplement immense, de larges colonnes gravées des exploits de jadis formaient un long chemin vers le trône ou siégeait le roi. Un long tapis vermeil marquait le chemin vers le trône. Les deux amis parcoururent la pièce complètement subjugués par son immensité et sa beauté, eux habitué à voir de petites tavernes ne s'attendaient pas à être un jour dans un tel endroit, on pourrait facilement y loger tout leur village. Ils arrivèrent bientôt face au Roi, se dernier était assis sur un immense trône parer d'or, de riche tissu et autres pierres précieuses. Ameniel et Lerlifel étaient sans voix. Le regard du souverain se posa sur eux, un regard intense et tellement pesant qu'il aurait put faire plier une montagne, et avant même qu'ils s'en aperçoivent, Lerlifel et Ameniel étaient à genoux devant leur souverain. Se fut a ce moment que le Roi ouvrit la bouche.
« He bien, voici donc les seuls survivants à cette malédiction! Je vous félicite tous les deux, mais avant tout relevez vous et donnez moi donc vos noms.
-Mon roi, je me nomme Ameniel et voici Lerlifel. Nous sommes vos humbles serviteurs.
-Comme tous les membres de mon peuple jeune homme! Mais tous ne peuvent se vanter d'avoir survécut à la maladie qui ronge notre royaume. Alors dites-moi jeunes gens, que compter vous faire à présent?
-He bien, mon ami Lerlifel et moi avions prévus de rentrez chez nous mon roi... »
Le Roi échangea un regard furtif avec son capitaine des gardes qui hocha la tête en réponse. Le Roi se leva alors et son regard devint soudainement compatissant et tendre.
« Je suis navré...mais votre village a été contaminé...tous les habitants ont été tués et ont dut être éradiqués...il n'y aura aucun retour pour vous... »

Ameniel était à peine relevé qu'il retomba à genoux, presque inconsciemment ses poings se serrèrent à tel point que ses phalanges blanchissaient, bientôt se fut quelques gouttes de sang qui s'en échappèrent pour aller s'éclater contre le sol. Le regard de Lerlifel ne lâchait pas son ami des yeux, pensant au mariage de la sœur de ce dernier qui devait avoir lieu cet été. Mais malgré la face de marbre de Lerlifel, ce dernier était tout aussi chamboulé que son ami, mais il avait toujours su cacher ses émotions, quel qu'elles soient.....
La peine si profonde et la souffrance furent alors balayées par un mouvement de rage sans nom, les yeux de Lerlifel passèrent immédiatement de la tristesse à la haine, une haine si forte et si puissante qu'elle en balaya tout autre sentiments en cet instant précis, et, il n'en doutait pas, son amis ressentait exactement la même chose. Ce fut à cet instant précis que Lerlifel prit en main son destin et celui de son ami. Il fit un pas vers le trône et leva les yeux vers le roi, fixant son regard dans le sien, un regard tellement noir que le Roi baissa les yeux inconsciemment.

« Mon roi......nous avons été contraint malgré nous à combattre ce que vous nommez malédiction, nous avons été infectés et menés à la capitale presque de force. Nous voila à présent devant vous, vous nous accueillez en sois disant héros survivant de la malédiction, vous nous félicitez et à présent vous nous annoncez que notre village n'est plus? Si vos soldats n'étaient pas venus mon roi, si cet homme était resté en prison notre village serait encore vivant! Par vos actions irréfléchies, par votre stratégie désastreuse et le manque d'informations pour vos sujets vous menez votre royaume à sa perte! Mon roi, vous vous comportez en enfant gâté, vous prenez une réelle menace pour une simple maladie, vous vous obstinez à vouloir cacher la vérité aux autres peuples. Ho oui mon roi j'ai parlé avec votre capitaine, j'ai appris de sa bouche votre volonté d'attendre en cachant les faits, en espérant que les choses se tassent. Vous êtes bien à l’abri derrière vos murs alors qu'à l'extérieure votre peuple se meurt. Montez une armée sire, envoyez quérir vos alliés, allez chercher les elfes, les nains et autres peuples de ce monde car ce "fléau" nous concerne tous! Prenez vos responsabilités et agissez en tant que roi. Si vous ne faite rien......alors vous ne méritez pas d'être sur ce trône. »

Nul n'osa plus prononcer un mot, le Roi s'était rassis sur son trône, frappé de plein fouet et en plein cœur par un simple fermier. Simple fermier qui venait de lui faire une leçon de morale…un simple fermier...qui avait raison. Ameniel, lui, regardait son ami, estomaqué, jamais il n'aurait cru que Lerlifel soit capable de telles réflexions envers une personne de la cour, qui plus est au Roi. Lerlifel s'agenouilla alors devant son Roi.
« Donnez moi un bataillon et je stopperai son avancée, donnez moi dix bataillons et je les repousserai, donnez moi une armée et je les anéantirai !
-Je pense que tu as raison jeune fermier...mais je ne peux donner mon armée à deux simples paysans. Cependant...je vais tous deux vous incorporer à mon armée. Tu as le culot de me parler de la sorte, alors prouves moi que tu as raison et montres moi ta volonté ! »
Ne trouvant rien de plus à ajouter Lerlifel quitta la salle du trône suivit de prêt par son ami, sous le regard courroucer mais néanmoins reconnaissant du Roi. Son maréchal vint alors à ses cotés.

« Sire...c'est dans les pires moments que naissent les plus grand héros...et bien nous en avons deux devant nous...
-Oui...mais je sens qu'ils vont nous donner du fil à retordre...quoi qu'il en soit envoyez des estafettes quérirent les elfes, les nains et aussi les centaures du sud. »
Pendant ce temps Lerlifel et Ameniel étaient arrivés dans les jardins du palais. Jardins immenses comme tout le reste de cette ville, les arbres de toutes contrées se côtoyaient dans une harmonie parfaite entourant une fontaine à l'effigie des deux héros de jadis. Lerlifel assis sur un banc contemplait la fontaine.
« Le fléau hein? Je dois avouer que c'est un nom qui a une certaine force...mais tu ne penses pas avoir exagéré un peu non?
-Je ne sais pas Ameniel...tu as sans doute raison...mais je ne me contrôlais plus, mes paroles sont sorties toutes seules, et voila que je me retrouve dans l'armée du roi...
-C'est pourtant ce que tu voulais à t'entendre non?
-Je ne sais pas...je pensais surtout aux gens de notre village, à tous ceux qui sont morts à cause de la négligence du roi !
-Je sais...je crois que le meilleur moyen de les venger c'est de suivre la voie que tu viens de nous tracer, en tout cas le roi ne nous laissera pas retourner dans la nature aussi facilement. »

Un temps de silence s’installa entre les deux amis, silence perturbé par le seul son de la fontaine, Améniel était adossé à une des colonnes qui bordaient le jardin tandis que Lerlifel ruminait ses pensées assis sur le banc. Quelques minutes plus tard deux personnes arrivèrent à leur rencontre, l’une de ces personnes était le capitaine Védéien, il était accompagné d’une personne de taille assez grande à la peau étrangement blanche et aux cheveux d‘un blond très pale.

« Bien après avoir rencontré le roi je vous présente celui à qui vous devez la vie, voici Elëandir, il fait partie du peuple elfique alors adressez vous à lui avec un minimum de politesse. »
Améniel et Lerlifel s’inclinèrent légèrement face à l’elfe, celui-ci avait un regard doux mais chacun savait que derrière cette apparence de douceur se cachait un savoir immense et une force redoutable. Ce fut Améniel qui parla en premier en son nom mais aussi au nom de Lerlifel.
« Nous souhaitons vraiment vous remercier pour ce que vous avez fait, sans vous nous aurions certainement fini comme celui qui à attaqué notre village, en repensant à son village natale Améniel sentit la colère remonter en lui.
-Vous n’avez pas à me remercier, il est normal de sauver des vies quand elles sont menacées par un fléau tel que celui-ci, vous ne devez remercier que Dame chance d’avoir été de votre coté, Elëandir parlait d’une voix calme et reposée, la colère et la tristesse des deux amis s’apaisa au son de cette voix.
-Ne l’écoutez pas ! s’exclama le capitaine, les elfes sont trop modestes, vous avez sauvé ces deux paysans grâce à votre talent ceci est un fait admettez le. »
Le visage d’Elëandir s’assombri quelque peu après les paroles du capitaine puis expliqua :
« Je ne sais pas si je vous ai sauvé…Je vous ai guéris du fléau mais en contrepartie votre corps et votre esprit perdurera durant les âges…C’est un des effets secondaire de mes soins face au fléau.
-Vous voulez dire que…, commença Lerlifel
-Oui, en contrepartie des soins que je vous ai prodigués votre longévité de vie s’est accrue et se rapproche de celle des elfes, voilà pourquoi je ne pense pas vous avoir réellement sauvés, à cause des effets secondaires des soins vous serez obligés de vivre alors que petit à petit le monde continuera d’évoluer, les personnes qui vous étaient chère disparaitront alors que vous continuerez d’exister, les lieux changeront mais pas vos corps, le temps s’écoulera pour tout sauf pour vous et vos esprits. Je ne sais pas si la souffrance de voir ceux que l’on aime disparaitre est plus grande que celle de mourir du fléau, voila pourquoi je ne considère pas vous avoir totalement sauvé.

L’elfe prenait ces remarques très au sérieux, pendant ce temps Améniel et Lerlifel tentaient d’accepter l’évidence, ils ne seront plus jamais les mêmes.
Plusieurs minutes s’écoulèrent dans un silence de plomb jusqu’à ce que Lerlifel s’adresse à Elëandir.
« Vous savez seigneur elfe, notre village à été anéantit par ce fléau, alors toutes les personnes qui nous étaient chères à nos yeux ont déjà disparues et ne sont plus que souvenir…Bien sur une nouvelle vie nous attend avec de nouvelles souffrances et ceci grâce à vous ! Nous aurions put finir exterminés par le fléau comme nous aurions put mourir de n’importe quoi d’autre dans la même journée. Je ne pense pas que vous ayez échoué et grâce à vous nous allons aidez le royaume contre cette abomination qu’est le fléau. »
Le regard de Lerlifel était déterminé tout comme celui d’Améniel, ils étaient tous deux prêts à servir le royaume contre le fléau.
« Je ne pense pas que c’est ce que vous devriez faire, le roi devrait vous laissez vivre en paix et apprendre de ses erreurs.
-Non grâce à vos soins nous allons pouvoir servir le peuple de ce royaume du mieux que nous pourrons, ce n’est pas pour le roi que nous le faisons mais pour le peuple et pour vous remerciez de nous avoir sauvés. » Lerlifel avait prononcé ces paroles en plantant son regard dans celui de l’elfe. Celui-ci y vu la détermination et ne put s’empêcher de sourire devant Lerlifel et son ami.
« Dans ce cas je vous souhaite bonne chance pour l’avenir et j’espère vous revoir dans d’autres circonstances. »
Après avoir salué Améniel et Lerlifel, Elëandir s’en alla laissant le capitaine avec les deux rescapés.
« Au fait je dois vous rendre ceci. » Le capitaine Védéien tendit un paquet à chacun des deux jeunes hommes. Améniel enleva le tissu qui enroulait le fourreau de son épée, celle-ci avait été nettoyée du sang du mendiant et avait été réaffutée par le maître forgeron du palais. Lerlifel quand à lui récupéra les deux dagues qui avaient subi le même sort que l’épée d’Améniel.
« Bien, messieurs je vais vous laissez, des affaires m’attendent, le roi ne tardera pas à vous faire quérir. »
Sur ces mots le capitaine s’en alla à son tour. Améniel observa son épée qu’il avait lui-même forgé, la lueur du soleil se refléta dans la lame. Il défi le regard de son arme pour parler à son ami.
« Donc désormais nous allons servir le roi ?
-Oui et jusqu’à ce que le fléau disparaisse des cette terre. »
Améniel rangea son arme, alors qu’un serviteur de palais s’approchait déjà d’eux transportant certainement une demande du roi. Lerlifel se leva du banc.
« Bien je crois que nous allons devoir nous mettre au travail. »
Sous les yeux des deux anciens héros du royaume, venait de naitre la relève. Deux jeunes hommes du peuple qui à eux seuls allaient bouleverser le monde...
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MessageSujet: Re: une histoire ecrite a deux   une histoire ecrite a deux Icon_minitimeMar 22 Déc - 18:49

Les premiers mois furent éprouvant pour Améniel et Lerlifel, ils furent d’abord entrainés comme les soldats de l’armée royale, une fois leur entrainement au maniement des armes et aux bases de la stratégie ils furent incorporés dans des groupes de missions, étonnamment ils s’en sortirent très bien pour de simple paysans, il fallait croire que les soins apportés par Elëandir ne leur procuraient pas seulement un longévité de vie accrue, leur force, réflexes et intelligence avaient fortement augmentée et sur le terrain ces atouts pouvaient être déterminants. Ils avaient tous deux grimpés rapidement au sein de l’armée royale jusqu’à se voir confier un groupe de soldat menant des missions assez spéciales contre le Fléau. Plusieurs batailles eurent lieu notamment celle au fort Beredennon qui fut abandonné à la suite d’une défaite et celle de la Grande plaine d’Adraedien, qui fut une victoire. La présence du Fléau dans les terres du royaume fut finalement découverte rapidement par le peuple, le roi fut vivement critiqué, mais désormais c’est entre ses mains que reposait la survie du royaume de Melindë. Le Fléau venant de l’est du royaume et ravageant petit à petit les terres. Une grande plaine se trouvait entre deux chaines de montagnes, celle-ci s’étendait à perte de vue et de chaque coté on pouvait apercevoir les montagnes qui bordaient cette plaine, comme un immense passage vers les terres du nord, désormais ce passage n’était plus qu’emprunté par le Fléau et cette plaine était appelée Plaine Ethérée puisque plus aucune vie ne s’y formait et tout y était mort. C’est jusqu’à cette partie du royaume que fut repoussé le Fléau.

Les années passèrent et les nains, elfes et centaures avaient rejoins les troupes du roi et luttaient tous cote à cote contre le Fléau. Fort de son esprit stratégique sans faille et de son charisme Lerlifel était devenu stratège en chef des armées tandis qu’Ameniel lui était devenu un des guerrier de l'armée les plus efficace sur le terrain, lui et son groupe d'élite étant surnommés comme "les guerriers de sang" à cause de leurs armures cramoisies. Ils avaient bien grandis les deux amis d'enfance, et les voilà qu’ils étaient sur le point de mener la bataille qui déciderait du sort des peuples, ici sur la plaine Ethérée.

Lelifel se tenait debout sur la colline qui surplombait la plaine Ethérée, son regard balayant ce qui allait être le terrain où l'avenir du monde se déciderait. Depuis deux jours les troupes ne cessaient d'arriver dans les deux camps et tandis qu'une masse compacte de créatures infectées par le Fléau se mouvait au loin, juste devant lui le camp de l'alliance dont il était devenu le premier stratège. Bien des choses s'étaient passées depuis l'arrivée de l'homme dans son village, depuis leur voyage forcé à la capitale après leur infection par le Fléau…Le voila à présent qui se trouvait au centre, accompagné de son meilleur ami, de ceux qui allaient décider du sort du monde. Ameniel et Lerlifel étaient à présent condamnés, condamnés à vivre jusqu'à ce que le monde s’effondre autours d'eux ou que le combat viennent les prendre.

Poussant un long soupir il quitta son point d'observation, sa stratégie à présent complètement décidée. Il mit quelques minutes à retourner au camp où il retrouva les stratèges sous la tente de commandement. Lerlifel avait l'intention de garder sa stratégie pour lui jusqu'au moment fatidique, il se contenta donc de donner ses ordres quand au placement des unités, une fois ceci fait il partit rejoindre son ami à l'endroit où était cantonné son bataillon.

 « Hé bien Améniel...nous y voila. Le temps est venu de tout gagner ou de tout perdre.
-Nous avons parcourut bien du chemin et nous avons bien changé…
-Oui...nous voila donc destinés à voir ce monde grandir...ou mourir. Enfin cela importe peu après tout, nous sommes arrivés à la fin de notre aventure...et si cette dernière finie bien j'ai l'intention de me retirer chez les elfes, là je pourrais vivre sans voir mourir mes amis un à un et toi que vas tu faire ensuite ?
-J'avais pensé partir vivre chez les nains, la forge me manque et se sont encore eux les meilleurs dans ce domaine, je pense pouvoir apprendre beaucoup à leur coté. Mais faisons nous une promesse, jurons de toujours rester en contact quelque soit la distance à laquelle nous nous trouvons l'un de l'autre.
-A la vie à la mort mon ami, mon frère...et puissions nous nous revoir ce soir. »

L'heure suivante passa lentement, les unités se rangeant en ordre de bataille. Alors que les troupes du Fléau étaient totalement anarchiques, les rangs des alliés étaient en ordre et faisaient toute la longueur de la plaine. Les nains étaient situés au centre, leurs troupes seraient le fer de lance de l’armé et leur tache étaient simple mais difficile, tenir et rompre les assauts adverses. Sur les flancs étaient placées les troupes humaines, cavalerie en première ligne, infanterie en deuxième et les archers derrière les lignes, leur rôle était de lancer les assauts simultanément des deux cotés tandis que les nains occupaient les troupes adverses. Les elfes eux étaient placés derrière, destinés à faire pleuvoir l'acier et les sorts sur les vagues d'adversaires. Mais étrangement seul la moitié des troupes elfiques étaient présente, les autres s'étaient scindés en deux groupes et étaient parti dans deux directions opposées après que leur chef eu parlé à Lerlifel, tout comme les centaures qui étaient, quand à eux, totalement absents et partis il y a trois jours au grand galop vers l'est.
Les troupes d'Améniel manquaient aussi à l'appel, leurs armures cramoisies visibles nulle part sur le champ de bataille.
Malgré l’absence des "guerriers de sang", des centaures et de la moitié des elfes Lerlifel avait le sourire aux lèvres et du haut de la colline qui surplombait le champ de bataille commença son discours aux troupes, sa voix attisée par la magie des mages elfiques qui les avaient rejoins.

« Mes compagnons, mes amis, non mes frères ! Aujourd'hui enfin le temps est venu, la maladie ronge depuis trop d'années notre terre, un mal sans nom vous privant de tout ce que vous aviez jusqu’à vos proches. Mais de cette maladie infâme qui a emporté vos enfants, vos parents et vos amis, vous êtes le remède ! Mon cœur saigne de la même peine qui enserre le votre, comme la plupart d'entre vous j'ai vu tomber ceux qui étaient chère à mes yeux, j'ai vu le plus honorable des hommes devenir le plus horrible des monstres ! Mais aujourd'hui tout cela va prendre fin, aujourd'hui nous n'allons nous battre ni pour la gloire, ni pour la terre, mais simplement pour la vie ! Nous allons nous battre pour donner une sépulture descente à ces malheureux qui, il y a quelques temps étaient comme vous et moi, nous allons offrir la paix et le repos à ces âmes mutilées. Nous les avons repoussé jusque là et désormais il nous est choix de les vaincre ou tout cela recommencera, nous nous devons de nous battre pour protéger tout ce qui nous est chère, tout ce qui ne nous à pas été enlevé par le Fléau. Nains, Hommes, Elfe et Centaures se retrouvent aujourd'hui cote à cote pour lutter contre la mort, pour combattre, pour la vie et la guérison. Tout comme vous j'ai peur, mais je sais que nous vaincrons, car notre cause est juste ! En avant soldats et apprenez leur ce qu’est la peur ! »

Le cri fut repris par plus de dix milles gorges de toutes races, de tous sexes, désireux de venger les leurs et de protéger leurs peuples. C'est ainsi, dans cet état d'extase que commencera la dernière bataille.

Obéissant aux ordres qu'ils avaient reçut les troupes alliés ne bougèrent pas, prêtes à recevoir l'assaut des adversaires. L'armée de ces derniers, bien que composée en majorité d'humains infectés par le Fléau, comptait également dans ses rangs divers type de mort-vivant qui les avait rejoins...ou qui les dirigeaient…ainsi se fut une armée de vampires, squelettes et hommes infectés par le Fléau qui chargea sans aucune stratégie, fonçant tête baissée, ne comptant que sur leur surnombre. Malheureusement leur surnombre était important et ils étaient prêts de quatre fois plus nombreux que les alliés. Toute la bataille allait donc se jouer dans les premières minutes, si les nains arrivaient à contenir l'assaut alors l'espoir renaitrait, mais s'ils venaient s'effondrer...Tout serait fini.

Alors que les adversaires étaient à quelques dizaines de mètres des troupes naines sur qui incombait la défense, les elfes placés en dernière ligne déversèrent la mort, l'espace d'un instant se fut comme si le ciel était devenu solide, une multitude de flèches dessinant une cloche au dessus des nains et vinrent faucher les premières lignes de mort vivant. Cela n'arrêta pourtant nullement la charge et les nains se préparèrent.
Le choc fut terrible, la ligne naine sembla vaciller, elle recula quelques peu mais elle tint bon. Encore une fois la résistance et la force des nains se confirmaient, se battant comme des lions ils tenaient le terrain, ne cédant à l'adversaire que quelques mètres au prix d'immenses pertes, les corps infectés immédiatement détruit par la magie.

Lerlifel observa la bataille et leva la main droite, signal pour les hommes d'attaquer. Les deux troupes humaines placées de chaque coté du corps des nains lancèrent leurs assauts simultanément, attaquant les adversaires sur leurs flancs avant de se retirer rapidement et de recommencer. Lerlifel ne comptait pas sur cela pour gagner...mais pour que les adversaires soient trop occupés pour voir le nuage de poussière qui se rapprochait au loin derrière leurs lignes...

Malgré la résistance des nains, que la plupart des troupes humaines avaient rejoins pour les assister et les aider à tenir, malgré les innombrables projectiles elfiques et les assauts répétés des hommes sur les flancs, malgré ses pertes l'armée des mort-vivant avançait lentement. Si bien qu'ils finirent par avoir réussit à repousser les forces alliés sur plusieurs dizaines de mètres. Voyant cela Lerlifel tira son arc et murmura un mot en elfique et décocha un trait vers les cieux. Le projectile s'illumina avant d'exploser à quelques dizaines de mètre de hauteur, quelques secondes passèrent...puis soudainement les flancs des montagnes qui bordaient la plaine à l'ouest et à l'est se mirent à cracher des flots de flèches sur le corps compacts qui composait l'armé du Fléau. Les elfes avaient finalement réussit à atteindre les montagnes, Lerlifel avait ordonné à la moitié de leurs troupes de se scinder en deux et de prendre positions sur les flancs des montagnes pour prendre les adversaires sous un tir croisé.

Alors que la victoire semblait presque certaine, un flux de magique noir partit du centre de l'armé adverse pour aller s'écraser sur la montagne dans une immense explosion, les tirs de flèches cessèrent pour recommencer avec moindre importance. Les nécromants adversaire étaient finalement entrés en action.

 « Mon ami....tout repose sur toi désormais, si toi et tes hommes n'accomplissez pas votre mission nous serons défait. »

Cela faisait à présent plusieurs heures que la bataille avait commencée et bien que la moitié des troupes adverses avait été éliminée contre le tiers pour les alliés, la tendance commençait à changer avec l'entrée des nécromanciens. Ce fut cet instant que choisirent les guerriers de sang pour agir. Les nains avaient en effet préparé le terrain, creusant des cavités sous la plaine où s'étaient cachés les guerriers d'élites d'Améniel qui attendaient leur heure. Ainsi une multitude de petit trou s'ouvrirent sous l'armée adverse, crevasses desquelles se déversait les guerriers de sang, Améniel à leur tête. Les armures cramoisies de ses hommes se voyaient dans la masse des adversaires, leur mission était simple, trouver et éliminer les nécromanciens. Déversant la mort les troupes d'Améniel traversaient en groupe compact de vingt soldats les lignes adverses pour trouver les mages noirs et les éliminer un par un. D'un coup d'œil Lerlifel aperçut un guerrier en rouge au centre de ennemis, il faisait tournoyer son épée sombre aux éclats d’argent autour de lui, feintait, attaquait, esquivait et contre attaquait, il reconnut immédiatement Améniel, le plus grand des guerriers de l'armée autour duquel commença à se former un cercle qu'aucun adversaire n’osait franchir, un cercle emplit de cadavre et Améniel en son centre qui dirigeait ses hommes.

Les heures passèrent et une a une les troupes d'élites accomplirent leurs œuvres, un a un les nécromants tombèrent, les nains et les hommes eux avaient repris l'avantage, repoussant petit à petit les adversaires tandis que les elfes étaient montés au contact soutenir leurs alliés. Les troupes adverses reculèrent petit à petit, leurs chefs commençants certainement à penser à la fuite. Mais tout espoir les quitta lorsqu'à l'autre bout de la plaine apparurent les centaures, chevauchant nuit et jour, ils avaient contournés les montagnes pour prendre les morts à revers.

La charge fut magnifique, le bruit des sabots résonant dans les oreilles comme un millier de tambours, les cris de rage traversant les cieux comme un millier d'éclairs. La charge arriva au contact, faisant s'envoler tout espoir aux mort-vivant. Totalement encerclée, l'armée du Fléau se vit totalement anéantir en quelques heures.

Du haut de sa colline, monté sur son cheval Lerlifel observait le champ de bataille, la victoire avait été la leur et le Fléau vaincu, mais la plaine était entièrement jonchée de cadavres, la victoire avait un arrière gout bien amère...

La légende raconte que les héros furent accueillis en sauveurs et restèrent un temps au conseil du roi avant de partir vivre leur longue vie, qu'ils vivent encore aujourd'hui, quelque part dans le monde, prêt à refaire surface lorsqu’une menace ressurgira. Mais il n'en fut rien, la défaite du Fléau scinda à nouveau les peuples, chacun s'attribuant la victoire, et bientôt la noble alliance qui avait été contracté fut dissoute. Dégouté par tant de vanité et d'orgueil les deux héros désertèrent, l'un se retirant parmi les elfes afin de pouvoir vivre sa vie immortelle avec des êtres la partageant et l'autre partant sous les montagnes naines, devenant le plus grand de tout les forgerons humain, Améniel et Lerlifel ne perdant jamais contact au fil des ans.

De nos jours le monde est à nouveau en paix et les deux héros relayés au rang de légende vivent encore en parfaite anonymat ou presque, mais loin dans les étendues du nord un mystérieux sorcier récite ses incantations anciennes, faisant petit à petit renaitre ce qui aurait à jamais du rester mort...
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MessageSujet: Re: une histoire ecrite a deux   une histoire ecrite a deux Icon_minitimeMar 22 Déc - 18:50

et voila^^ en gros on a chaqu'un ecrit la moitier du texte.
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MessageSujet: Re: une histoire ecrite a deux   une histoire ecrite a deux Icon_minitime

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